Eric Senabre

 

Biographie

Né en 1973 en région parisienne, Eric Senabre est journaliste depuis une quinzaine d’années.

Lorsqu’il n’écrit pas, il joue du rock, se passionne pour les arts martiaux, dévore les films de série B. Littéraire de formation après des études scientifiques avortées, il a un faible pour la littérature fantastique du XIXème siècle, mais aussi pour le « roman populaire » au sens large, du XXème (policier, SF, etc).

Dans sa bibliothèque, on peut trouver de classiques du romans d’aventure écrits par Roberts Louis Stevenson ou Sir Arthur Conan Doyle, mais en cherchant bien (et pas très longtemps, en fait), on tombera aussi sur des comics des X-Men et une quantité non négligeable de Mickey Parade des années 70-80 (qu’il tient pour des trésors d’imagination).

En 2011 est publié son premier roman, Sublutetia : La Révolte de Hutan, qui amorce le début d’une trilogie d’aventures à la lisière du steampunk, pour les adolescents. Son prochain roman (sortie début 2015), lui, flirtera avec l’uchronie antique.

Bibliographie

Sublutetia, T1 : La Révolte de Hutan (2011, Didier Jeunesse)

Sublutetia, T2 : Le dernier Secret de Maître Houdin (2012, Didier Jeunesse)

Sublutetia, T3 : Le Ventre de Londres (2013, Didier Jeunesse)

Rockin’ Johnny (2013, Didier Jeunesse)

 

A paraître :

Elyssa de Carthage (2015, Didier Jeunesse)

Quatre questions

Dernier coup de coeur fantastique ?

Chez les disparus, ce serait La Fin d’Illa de José Moselli (1925), découvert pas plus tard qu’hier dans l’Eurostar ! Un roman de SF pas forcément très bien écrit, à l’intrigue un peu poussive, mais qui regorge d’idées toutes plus folles les unes que les autres (notamment les « machines à sang » qui nourrissent la population par osmose). Une contre-utopie post-première guerre mondiale très intéressante.

Pour les récents, c’est toujours plus compliqué, parce que je lis relativement peu de littérature récente. Mais ce serait ce bon vieux Stephen King, avec 22/11/63, que j’ai trouvé une fois de plus d’une rare puissance. Un grand « roman américain ».

Le livre que vous auriez aimé écrire ?

Question redoutable ! Je crois que définitivement, ce serait La Croisée des mondes (même si dans le fond, ça fait trois livres). Tout ce que j’ai toujours voulu faire s’y trouve. C’est une véritable splendeur.

 

Si vous aviez une baguette magique... ?

Je chercherais quelqu’un de plus intelligent et avisé que moi, pour qu’il en fasse bon usage. Bon, et si, dans un moment de faiblesse, je la gardais pour moi ? Ça serait très largement dépendant du moment et de l’humeur. Ça irait « d’arrêter une guerre » à « matérialiser l’intégrale de Duke Ellington en vinyle dans mon salon ». Mais bref, vous voyez, il vaut mieux que ça ne soit pas moi qui l’ait, cette baguette.

 

Rencontrer vos lecteurs est magique parce que... ?

On écrit quand même pour être lu, que diable ! Alors avoir un retour des personnes concernées, et qui contrairement aux proches, à l’éditeur, etc, n’ont pas d’autres motivations que le seul plaisir de la lecture, c’est irremplaçable. Et puis, il y a autre chose… J’ai été publié sur le tard, et dans la mesure où je n’ai pas lâché mon métier de journaliste, il est compliqué de se « sentir » écrivain. Quand on rencontre un lecteur, tous ces questionnements tombent, et on se retrouve, tel qu’on se rêve, dans les yeux du public. C’est fugitif, mais ça fait du bien.