Françoise RadetFrançoise Radet est née à Paris en 1955 au sein d’une famille tournée vers la culture littéraire et artistique. Son père, ancien ouvrier joaillier, aime la peinture et se passionne pour Renoir mais boude le monde professionnel qu’il fréquente par intermittence jusqu’à son décès prématuré. Sa mère aime la littérature classique et les responsabilités, qu’elle assume en qualité d’assistante de dirigeants de grandes entreprises. Mais la situation financière se détériore d’année en année et leurs quatre filles entrent très tôt dans la vie professionnelle.

Françoise, la benjamine, débute par hasard à dix-sept ans en gestion et comptabilité. Elle se marie quelques années plus tard et l’éducation de ses deux enfants lui ouvre les horizons de la psychologie, puis des sciences humaines en général. Elle lit beaucoup, un peu de tout, dans le désordre.

Sa carrière mène cette autodidacte, en 1990, au poste de directrice finances et ressources humaines, ce qui conforte son goût pour les structures compliquées et les relations claires.

Un divorce et dix directeurs plus tard, la crise économique conduit à la fermeture soudaine de son entreprise en 2009 et ce chômage lui procure davantage de temps libre. Elle reprend alors l’écriture d’un roman imaginé en 2007 et jeté à la hâte sur mille pages, au fil des jours.

La réécriture est finalisé fin 2011 et Aequiter remporte le prix du jury de la ville de Mennecy, ce qui vaut à son premier roman d’être édité par les Éditions In Octavo.

 

– Aequiter – Éditions In Octavo – 2012

 

Votre dernier coup de coeur fantastique ?

Roman : L’assassin royal de Robin Hobb – film : Le labyrinthe de Pan de Guilhermo del Toro – peintre : Gustave Moreau.

Votre auteur fantastique préféré ?

Franck Herbert pour Dune.

Quel pouvoir aimeriez-vous posséder ? 

Une mémoire infaillible, très vaste (émotions et connaissances) que je pourrais conserver en cas de vies multiples.

Pour vous, le fantastique, c’est… ?

Naviguer entre l’illusion du réel et le réel de l’illusion. L’univers fantastique permet d’exprimer la réalité des faits et des émotions grâce au symbolisme et à la poésie. Il est transposition plutôt qu’imaginaire et doit questionner le lecteur. Pour moi, certains romans, comme « Dune » sont des œuvres d’art, intemporelles et universelles.